1999

Année de remise en question ; je fréquente alors l’école des Beaux-Arts d’Angers : en auditeur libre, je travaille avec les étudiants, observe leur travail, échange avec les enseignants.

 Recherches

Echecs… souvent .

Je me perds parfois Je deviens maniériste, alors je recommence.

2001-2002

De minces bandes de papier imprimé, collées sur le support de toile rythment ou structurent l’espace. Le texte découpé se désintègre. La ligne exploratrice, sillonne le territoire, crée des ruptures ou des passages à l’endroit comme à l’envers. Le support parfois disparaît, laissant libre le textile.

Minceur, transparence d’un moment, le regard vagabonde.

Absence de fixation du regard

Elimination de toute amorce de récit.

Mouvement, geste, trace, spontanéïté, hasard.

De paysage en paysage, souvenirs d’un lieu, d’un état, état d’un lieu.

 

Juin 2002

Dans mon atelier trop petit, les papiers s’amoncèlent, les toiles s’entassent, les photos jonchent le sol. Mon travail aujourd’hui, (du petit au grand format, de la toile synthétique à la toile de coton, de l’encre au pigment, des couleurs de terre aux gris neutres et aux blancs,) est fait d’alternances.

 

Peindre pour moi, c’est d’abord un plaisir, celui que je me donne, celui que j’ai  envie de faire partager. C’est aussi un témoignage, un regard, alliance de sensibilité et de raison.

Discours sur le Monde ? dit-on …

Non, juste du silence.