Parcours
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Depuis
plus de vingt ans, la peinture s’impose à moi comme une nécessité .
Besoin
de laisser une trace, de restituer un moment, image laissée en mémoire.
Je tente à ce jour de rebrousser le chemin parcouru.
1988-89
Les
vibrations chromatiques quasi expressionnistes des années 80 font place peu
à peu à une palette éclaircie.
Les
formes s’effacent, plus de figures, plus de regards. La fenêtre apparaît, se
voile et se dévoile, l’espace bascule, la fenêtre se brise, le mur se décompose,
la matière s’effrite .
Envie
de lumière, de clarté. Le blanc domine.
L’espace
se parsème de lignes plus ou moins appuyées. J’utilise alors une toile extrêmement
fine, quasi transparente, lisse.
1994
Les
blancs se colorent à nouveau :
-En
ocre, comme le sud, comme cette terre aveyronnaise où je suis née, cette terre
des Causses aride et rocailleuse .
-En
bleu comme le ciel chaud de l’été.
L’espace
joue avec la lumière à la recherche du presque rien de matière posée sur ce
support léger.